Décembre 2024
La Vie de l'autre numéro 20
Courtes histoires
Vrai ou faux
CLASSE DE JULIE DUPÉRÉ
Texte de Elsa Lea Moreno Dionne
L’inondation
Je suis dans mon sous-sol au milieu d’un orage en train de manger des bonbons à la fraise.
Tout à coup, j’entends la pluie devenir de plus en plus forte. Quelques secondes plus tard, je sens l’odeur fraîche de la pluie. Soudain, mon amie m’envoie un message afin de m’informer qu’il y a une inondation chez elle.
Elle me demande si je vis la même situation qu’elle, mais je lui réponds que tout va bien. En regardant autour de moi, je vois l’eau qui m’entoure. Je la touche du bout des doigts pensant que c’est un rêve. Mon réflexe est de commencer à ramasser des effets personnels qui pourraient être mouillés.
Angoissée, je me rends en courant dans le salon pour prendre mon hamster en imaginant le pire scénario. Et s’il s’est noyé? Je retourne dans ma chambre et je remarque quelque chose d’étrange. Il y a des poissons qui nagent!
Le lendemain matin, mes parents et moi récupérons les poissons afin de les rejeter dans le lac près de chez moi.
École du Bois-Joli
CLASSE DE JULIE DUPÉRÉ
Texte de Leyla Cornac-Sahin
Moment troublant
Un jour, mes amies et moi revenons de l’école, discutant et rigolant. Saturées par les travaux de l’école, nous prenons notre temps pour nous raconter notre journée chargée.
Alors qu’on marche lentement sur le trottoir, quelque chose se produit. Quelque chose de traumatisant, de perturbant: Mes amies et moi entendons un son de coup de feu, entraînant un cri effrayant.
Cela provoque un frisson dans mon dos. Une lumière orange explose à une dizaine de mètres de nous. La panique totale ébranle alors mon corps statufié par le choc. Je reste paralysée, imaginant les pires scénarios possibles. Une idée traverse alors mon esprit: Un coup de pistolet. Notre premier réflexe est d’aller voir la brigadière. Les
poumons en feu, le cœur tambourinant, on retient nos larmes découler à flots. Je regarde ma copine. Elle a les lèvres pincées et ses yeux couleur chocolat sont présentement baignés d’eau salée qui refusent de couler. Elle aussi, maintient difficilement les fontaines qui pourraient jaillir de ses yeux. Mes membres tremblentdangereusement. On bafouille la situation aux élèves qui passent avec une respiration saccadée. Ceux-ci n’en croient pas un mot.
Essoufflée et désemparée, je regarde mes amies à travers l’eau accumulée dans mes yeux. Nous sommes persuadées qu’il s’agit d’une personne armée. On prend donc un chemin différent pour éviter
le danger quelconque.
Cependant, alors qu’on formule le résumé parfait de l’incident pour que nos parents nous croient, une dame nous interrompt pour nous expliquer les véritables faits qui retire un poids de nos épaules: En réalité, ce n’est qu’un fil électrique qui a explosé. Soulagées, nous humons à plein poumons l’air frais. Tout semble alors plus clair. La lumière orangée, c’est l'électricité. Le cri n’était qu’un hurlement de surprise…
Classe de Stéphanie Dion
Texte de Reyna Germain
Un tsunami
Un mercredi après-midi, dans une journée ensoleillée, nous sommes au cours d’éducation physique. Pendant que le prof nous encourage durant notre partie de Basket-ball, le soleil nous fait suer à grosses gouttes.
POUF! Je ne l'ai pas venu venir celle-là. Un camarade de classe m'a instantanément bousculé, comme si un tsunami venait de me passer dessus en allant plus vite que Flash. Tout à coup, il accroche son chandail sur le bout de métal qui dépassait de mes broches, comme si je venais de me faire avoir par une avalanche. Malheureusement, au lieu de ne plus bouger comme la statue de la Liberté, il a eu la brillante idée de continuer à s’agiter comme un taureau enragé, et mes broches ont directement quitté mes dents, pour le suivre, lui. J’ai immédiatement senti mes yeux se remplir d’eau. J’avais tellement mal que j'en avais la chair de poule, je serrais les poings pour ne pas sangloter. Pas question que mes camarades me prennent pour une poule mouillée, mais c'était tellement souffrant.
J’ai dû aller à l'urgence chez l'orthodontiste. Les jambes tremblantes, je me demande si j’allais perdre toutes mes dents et porter le même dentier que celui de ma grand-mère. Finalement, je suis rentrée chez moi avec une mauvaise nouvelle. Il me fallait garder mes broches plus longtemps que prévu. Je me sentais aussi vide que ma bouteille d’eau. Heureusement, aujourd'hui, c'est seulement un mauvais souvenir, puisque je n'ai plus de broches et mes dents sont toutes droites.
Classe de Stéphanie Dion
Texte de Bénie Michiadjé
Pique-nique
Cet été comme chaque été, ma famille, les amis de mes parents et moi sommes allés sur une plage nommée le Sablon. Sur la plage, on pouvait voir des visiteurs jouer au volley-ball, d'autres qui dansaient et même des gens qui faisaient un barbecue. Je remarque le sourire sur les lèvres des vacanciers, heureux de profiter d'une si belle journée.
Durant l'avant- midi, nous nous sommes baignées, nous avons mangé, relaxé et bu une quantité incroyable de sodas. Lorsque j'ai vu que ma sœur déposait son soda vide sur la table de pique-nique, une idée me traverse l'esprit. Pourquoi ne pas ramasser les canettes de soda sur toute la plage afin de pouvoir gagner un peu d'argent? En plus, je ferais une bonne action pour l'environnement. En après-midi, je commence mon parcours. J'avais un plan précis. Celui de faire le tour de la plage en entier et obtenir plus de 50$. Avec un immense sac de poubelle, mes gants et ma pince en main, je me suis mise au travail. Après avoir parcouru ce qui me semble des kilomètres, je retourne auprès de mes parents pour leur montrer mon trésor. J'avais réussi à remplir trois sacs au max. J'avais le cœur léger et le sourire fendu jusqu'aux oreilles. J'étais fière de moi. Sur cette lancée, je suis repartie poursuivre ma quête. En fin de journée, j'avais six gros sacs en ma possession. J'avoue, j'étais aussi crasseuse qu'un crapaud.
Le lendemain matin, avec ma mère, nous sommes parties au Maxi pour échanger mes canettes contre de l'argent. Finalement, j'ai gagné 105$. Avec cet argent, j'ai pu acheter des vêtements, des souliers et des fournitures pour mon année scolaire de sixième année.
CLASSE DE KARINE GALLI
Texte de Meryame
BAGARRE DE CHATS
Un samedi après-midi, pendant les vacances d’été, mon frère et moi jouions dehors, devant ma maison. Tout à coup, une chatte noire nous approche… Elle était vraiment calme, sauf que mon frère, imbécile qu’il est, a laissé la porte entrouverte. Évidemment elle entre et mon frère et moi la suivons comme si on était inspecteur gadget. Comme nous avions déjà un chat à ce moment-là, elle a voulu se battre avec lui! Calamité, mensonge, TRAHISON! Immédiatement, mon frère a pris la chatte par le col et l'a mise à la porte.
CLASSE DE MÉLISSA CLOUTIER
Texte de YOUNES
AU PARC SAFARI
J’étais au parc safari avec ma famille et on était en train de faire le tour en voiture pour voir les animaux. Il y avait des dromadaires et des chameaux qui passaient pour qu’on les nourrisse. Ils mettaient leur tête dans la voiture. Quand un des chameaux est arrivé à notre voiture j'ai sorti de la salade et je pensais qu’il voulait que je le nourrisse mais j’ai tout de suite senti qu’il ne voulait pas de la salade MAIS il ME voulait MOI car il mettait sa tête en bas de mes jambes pour que je monte sur lui… ALORS le maître du chameaux a demandé à mon père si je pouvais monter sur lui et mon père a dit oui …
Donc je suis monté avec difficulté sur le chameau car il est grand et j'ai fait le tour des voitures avec lui…. Je me sentais comme une vedette, les gens me filmaient j'étais très content de pouvoir faire un tour de chameau durant au moins une heure.
École Coeur-Soleil