

Août 2025
La Vie de l'autre - numéro 25
JE RACONTE TON HISTOIRE
RENCONTRES AU CHSLD
RÉSIDENCE RIVIERA
MME LORRAINE GRANDBOIS
TEXTE DE JASMINE
Lorraine Grandbois est une personne manuelle et créative qui n’a pas peur d’essayer de nouvelles choses. Ayant grandi dans une famille de 12 enfants, Lorraine a toujours été très proche de sa sœur jumelle, les deux étant les plus jeunes de la famille. Elle est mariée à Jean-Pierre (et cela fera 70 ans de mariage le 27 août 2025), plombier de père en fils. Il a d’ailleurs construit de ses mains la maison dans laquelle ils ont élevé leurs deux filles.
​
Passionnée par son métier, Lorraine a adoré travailler comme infirmière à l’Hôtel-Dieu pendant plusieurs années. Elle a pris des cours et formations complémentaires à ses études en soins infirmiers, afin de continuer à apprendre le plus possible. Sa sœur jumelle était également infirmière, mais travaillait dans un autre hôpital.
​
De plus, Mme Grandbois est une passionnée de couture. C’est sa mère qui lui a transmis comme héritage son savoir-faire et sa passion pour cette forme d’art. Au fil des années, Lorraine a cousu plusieurs vêtements pour toute sa famille et elle-même. Elle apprécie être capable de créer quelque chose de beau et qui fait du bien.
​
Elle pratique aussi le tricot qui est une activité qu’elle apprécie, tout comme la peinture. Mme Grandbois croit fermement que tenter de nouvelles expériences, ne pas avoir peur de l’échec et continuer à apprendre sont les choses qui nous font grandir. Selon elle, le plus important est de sentir heureux dans ce qu’on fait.


MME COLETTE JARRY
TEXTE DE JASMINE



Colette Jarry a 96 ans et est une amoureuse de la vie. Très heureuse de la vie qu’elle a menée jusqu’à maintenant, elle est reconnaissante envers les personnes qui ont marqué son parcours de vie. Elle a grandi entourée de 5 frères, et était très proche de sa mère qu’elle considère comme sa meilleure amie. Aujourd’hui décédée, elle pense souvent à elle.
​
Elle a rencontré son mari à un match de baseball où celui-ci jouait dans la même équipe que son frère. C’est ainsi qu’elle a ensuite rencontré sa famille et s’est mariée le 2 juillet 1951 à l’âge de 22 ans. Elle décrit son mariage comme une belle période de sa vie où elle était heureuse. Elle a ensuite eu 4 fils qu’elle aime énormément et dont elle est fière.
Colette a travaillé comme sténographe dans un bureau d’assurance pendant 8 ans. Elle a adoré travailler et a seulement arrêté lorsqu’elle a eu des enfants. Pour Colette, c’est une grande réussite que les femmes peuvent aujourd’hui avoir la liberté de travailler tout en ayant des enfants. C’est quelque chose qu’elle aurait aimé pouvoir faire.
​
D’autre part, le chant a marqué la vie de Madame Colette. Elle a toujours aimé chanter et a toujours eu un talent certain pour cet art. Elle a souvent été invitée à des soirées telles que des fêtes de bureau pour chanter. Elle chantait surtout des chansons françaises populaires et classiques. Elle décrit ses moments comme les plus beaux de sa vie. Sa chanteuse préférée était Alys Robi.
MME JEANNINE GARON
TEXTE DE JASMINE
Approchant bientôt son 91e anniversaire, Jeannine est une femme qui a du caractère et qui était parfois vu comme tannante ou encore malcommode dans sa jeunesse.
​
Née à Québec, Jeannine a vu sa mère décéder alors qu’elle n’avait que 8 ans. C’est donc son père qui s’est occupée de leur famille de 7 enfants. Leur sœur ainée de 17 ans s’est occupée de garder ses petits frères et sœurs. Elle se rappelle aller travailler sur la ferme de son oncle pendant l’été à l’âge de 12 ans. Elle se rappelle entre-autre avoir trait les vaches ainsi qu’avoir conduit le cheval pour faire les foins.
De plus, son père étant devenu veuf, il s’est remarié à une femme qui possédait un hôtel à St-Denis. C’est en travaillant dans cet hôtel pendant l’été que Jeannine a rencontré pour la première fois son futur mari. Elle m’a raconté en rigolant que les deux s’haïssaient. Alors qu’elle lavait la vaisselle, elle s’amusait à l’agacer et à le taquiner en sachant que le père de son futur mari avait un parti pris pour elle.
À 17 ans, l’été venu, elle a quitté Québec pour Montréal. Elle y a vécu avec sa tante et son oncle dans son appartement. Les deux travaillant à l'École d'infirmiers à l’hôpital Notre-Dame-de-la-Merci, elle y décroche un emploi. Elle faisait plusieurs tâches comme emmener les chariots de nourriture, balayer, laver, nettoyer , etc… travail grâce auquel elle gagnait 16 dollars par mois.
​
Jeannine a fini par développer l’envie d’étudier pour devenir infirmière. Malheureusement son caractère et son franc-parler l’ont mis à dos de la responsable des postulantes en infirmerie. Sœur économe lui a dit qu’elle ne pourrait pas être infirmière puisque’ elle n’écoutait pas assez. Un jour, elle a voulu aider le garçon du ménage à nettoyer le bas de l’ascenseur puisqu’il avait un plâtre à la jambe et qu’il ne pouvait pas se baisser. Sœur économe est soudainement arrivée alors que Jeannine était à 4 pattes au sol.
Elle s’est écrié : « mademoiselle! ».
Jeannine faisait aussi sortir quelques-unes de ses collègues de leur interdiction de parler alors qu’elles marchaient ensemble. Bref, Jeannine n’a pas eu le droit de poursuivre ses études en infirmerie et elle l’a accepté.
Elle a alors travaillé dans une buanderie pendant 1 ans. À la veille de ses 18 ans, elle décide de tenter sa chance au McDonald’s, à l’époque reconnu pour payer un bon salaire. Elle décroche l’emploi et travaille là pendant 12 ans.
​
À 23 ans, Jeannine se marie alors qu’elle travaille encore. Elle choisit d’arrêter de travailler pour s’occuper de ses deux enfants. C’est seulement lorsque ses enfants sont devenus assez grands qu’à l’âge de 40 ans, elle choisit de retourner sur le marché du travail. Ses enfants et son mari doutent qu’elle arrive à décrocher un emploi, ce que Jeannine prend comme un défi. Une semaine plus tard, Jeannine travaille dans un CHSLD où elle restera pendant près de 50 ans. Elle aime beaucoup travailler avec les personnes âgées et son travail s’approche de ce qu’elle aurait pu vivre si elle avait poursuivi ses études en soins infirmiers.
​
Jeannine nous explique qu’elle a dû faire des sacrifices dans sa vie, entre autres au niveau monétaire pour aider sa famille, mais aujourd’hui, elle est contente et fière de sa vie. Que les sacrifices soient une partie intégrante de la vie, Jeannine y croit et souhaite partager cet apprentissage aux autres. Selon elle, le plus important est de faire ce que l’on aime et de ne pas se plier aux exigences et attentes des autres autour de nous. C’est ce qu’elle souhaite transmettre à ses deux enfants, ses 7 petit-enfants ainsi que ses 11 arrière-petits-enfants.




MME DENISE POUPART
TEXTE DE JASMINE


Modeste et à l’esprit vif, Denise Poupart n’hésite pas à dire tout haut ce qu’elle pense tout bas. Elle m’a confié avec légèreté et humour que toute sa vie, elle avait anticipé mourir avant 100 ans, et que, ayant 99 ans, il lui restait peu de temps!
​
Mme Poupart a grandi dans une famille nombreuse, où elle a endossé le rôle de l’ainée à un jeune âge. Elle se rappelle son enfance comme d’un temps où elle a beaucoup aidé sa mère à s’occuper de la maison et de sa famille. Elle a fait ses études chez ses tantes religieuses dans un pensionnat à Lachine. D’ailleurs, son père travaillait dans une laiterie qui appartenait à son grand-père. Denise a travaillé pendant quelque temps dans le laboratoire où elle analysait la qualité du lait. Après s’être mariée et avoir ainsi quitté son emploi, Denise a appris que le garçon qui l’avait remplacée « gagnait le double d’argent! » M’a-t-elle confié.
​
« Je n’étais pas payée le prix que ça valait, comprends-tu! »
​
Mme Poupart s’est mariée à Jean Rose à l’âge de 29 ans. Ensemble, ils ont vu grandir leur fils unique qui est devenu dentiste avant de prendre sa retraite, il y a de cela 1 an seulement. Bref, elle a surmonté les difficultés de la vie et a su en tirer le meilleur.
MME THÉRÈSE TÉTREAULT
TEXTE DE JASMINE
Thérèse Tétreault est une personne aimante, artistique et à l’instinct maternel. Elle a grandi à Montréal entourée de ses 3 frères, 2 sœurs et de ses parents. Sa mère étant malade, Mme Tétreault a, dès son jeune âge, pris la responsabilité de s’occuper de ses jeunes frères et sœurs tandis que son père allait au travail. Elle était contente de tenir ce rôle dans sa famille et a apprécié s’occuper des enfants.
​
La peinture est une passion depuis longtemps pour Mme Tétreault. Elle commence de façon spontanée pour ensuite ne jamais s’arrêter. Elle débute avec de petites toiles puis s’amuse à augmenter la taille de ses œuvres avec le temps. Elle peignait déjà alors même qu’elle s’occupait d’enfants et se rappelle joyeusement comment les enfants s’assoyaient dans la peinture. Elle décrit ses toiles et son style comme des choses simples mais belles qui lui viennent de façon automatique. Pendant une certaine période de sa vie, Thérèse peint 1 à 2 peintures par semaine. Encore aujourd’hui, elle peint à l’occasion des toiles dans son style abstrait et coloré.
​
Thérèse a eu 3 filles, dont une avec qui elle partage son intérêt pour la peinture. Elle a eu un mari qui est malheureusement aujourd’hui décédé. Elle décrit sa vie comme bien simple mais heureuse et, si c’était à refaire, elle la revivrait telle quelle, nous dit-elle avec douceur.
Elle nous témoigne aujourd’hui de son sentiment de liberté.
« Je suis libre! »


MME SOLANGE RAYMOND
TEXTE DE JASMINE



Solange Raymond est courageuse et résiliente. C’est ce qui va lui permettre de devenir l’une des premières femmes opticiennes au Québec. Elle a vécu son enfance à Sainte-Anne-des-Lacs dans les Laurentides. Son père était contracteur, tandis que sa mère s’occupait de leurs 5 enfants. Son père ne voulait pas qu’elle étudie, il aurait préféré qu’elle se marie et ait des enfants. Malgré tout, Solange a suivi son cœur et a choisi de poursuivre ses études.
​
C’est dans la ville de Montréal que Solange travaille comme secrétaire dans une clinique d’optométrie afin de pouvoir payer ses études. Son chemin dans ce métier d’homme ne se pas fait sans difficulté. Solange a dû faire preuve de résilience afin d’être acceptée à l’école privée. Elle a été refusée 2 fois. Puis, Solange a pris les choses en main et s’est rendue au bureau du responsable afin de lui parler. Coup de théâtre, le monsieur était justement en train de la refuser dans le programme pour une troisième fois! Lorsqu’elle lui a demandé pourquoi, il a tout de suite répondu que c’était parce qu’elle était une femme. Elle a alors manifesté son grand mécontentement dans son bureau! Quelques jours plus tard, elle était acceptée nous a-t-elle dit, le sourire aux lèvres.
​
Cependant, les difficultés ne se sont pas arrêtées à ce moment-là. L’école aussi a été difficile: elle était la seule femme et on n’hésitait pas à le lui rappeler. Elle nous raconte qu’un professeur lui a déjà suggéré d’aller faire la vaisselle en pleine classe! De plus, des professeurs ont tenté de se mettre sur son chemin en tentant de lui faire couler son année. Elle ne s’est pas laissé abattre et a continué à faire son chemin afin de pouvoir réaliser son rêve.
​
Heureusement, Mme Raymond a réussi à passer de justesse. Elle est donc devenue l’une des premières optométristes femme au Québec et a pu ouvrir sa propre clinique nommée « L’art de voir » sur la rue St-Hubert à Montréal. Elle a pratiqué son métier pendant 35 ans et a ensuite vendu le commerce qui va bien, encore aujourd’hui. Le contact avec ses patients était ce qu’elle a le plus aimé de son métier.
​
Hors de sa vie professionnelle, Mme Raymond aime plusieurs activités sportives comme la marche en nature, le ski, la moto et la natation qu’elle pratiquait dans son chalet, situé dans les Laurentides. Elle adore aussi voyager. Dans toute sa vie, Mme Raymond a fait 83 voyages différents. Elle nous dit être allée presque partout, mais ce sont la Chine, l’Angleterre et surtout l’Italie qu’elle a le plus aimé visiter. Selon Mme Raymond, chaque pays a quelque chose d’unique, et c’est ce qu’elle aime du voyage : toujours voir de nouvelles choses et faire de nouvelles rencontres.
​
Solange a vécu une vie riche et accomplie. Atteinte d’un AVC il y a peu de temps, elle dit qu’elle est contente de ne pas avoir attendu avant de vivre ses rêves, car on ne sait jamais ce que demain nous réserve.
MME DENISE MIREAULT
TEXTE DE CLARA
À l’âge de 2 ans, Denise Mireault perd sa mère. Peu après, son père se remarie alors qu’il avait déjà quatre enfants. Denise nous confie avoir trouvé cette période difficile, mais son vécu témoigne de son courage et de sa grande résilience.
Madame Mireault élève ses 5 enfants à la maison. Une fois ses enfants plus vieux, Denise décide que, pour elle, c’est le temps de vivre. Elle se lance dans la carrière de préposée aux bénéficiaires.
Tout au long de sa vie, ayant l’envie de découvrir de nouveaux horizons, elle voyage. Le Nouveau-Brunswick, New York ou encore la Floride où elle a été 5 années de suite sont des lieux qui l’ont particulièrement marquée.
Madame Denise nous donne un conseil simple mais important :
“prendre soin de nous”.
Un principe qu’elle applique bien dans sa propre vie.
Aujourd’hui, passionnée par l’esthétique, elle aime prendre le temps de se maquiller. Elle profite aussi de ses moments libres pour regarder des films et participer aux activités offertes dans la résidence où elle habite.
Madame Mireault nous a touchés par sa douceur et sa sagesse, qu’elle a su acquérir au fil des années de sa vie.
.jpg)
.jpg)
MME MARCELLE DAVID
TEXTE DE CLARA

Accompagnée de ses 2 sœurs et de son frère, Marcelle David est élevée sur la rue Jeanne-Mance à Montréal. Pendant 15 ans, elle travaille comme secrétaire pour une compagnie d’assurances tout comme ses sœurs.
Toute sa vie ,Marcelle est guidée par sa soif de voyager.
À 17 ans, la jeune adolescente fait son premier voyage. Elle part en en train avec une de ses sœurs et une amie. Madame David est impressionnée par les nombreuses boutiques.
Un peu plus tard, elle continue ses aventures aux Barbades où elle profite de ses multiples plages.
Pleine de sagesse, Marcelle nous donne le conseil d’aller prendre de l’expérience partout où nous pourrons en trouver.
Un conseil qui restera marqué dans nos mémoires.
MME MARIE-CLAIRE BÉLANGER
TEXTE DE CLARA
Marie-Claire Bélanger naît sur une ferme où elle passe une bonne partie du début de sa vie, accompagnée de ses 6 sœurs et 5 frères.
Plus jeune, elle garde des enfants pour se faire un peu d’argent de poche.
« une veillée pour 50 cennes! » nous dit-elle en ricanant.
Plus tard, elle décide de travailler chez un nettoyeur et d’en faire son métier.
Sa passion pour les vêtements se retranscrit dans son passe-temps où elle occupe son temps libre à faire de la couture. Une manière pour elle de développer son inventivité. Elle a d’ailleurs cousu les vêtements de premières communions de ses 4 enfants.
Elle nous a surprise par sa créativité qu’on n'est pas près d’oublier.


MME GEORGETTE CHURCH
TEXTE DE CLARA


Lors de notre rencontre, Madame Georgette Church a fait naître une conversation animée et inspirante.
Mme Church a grandi entourée de ses deux frères et de ses deux sœurs dans la petite ville de Lachute. Là-bas, elle travaille pour une entreprise textile, célèbre pour la production de couvertures de laine et de feutre.
À l’âge de 21 ans, après avoir rencontré son mari lors d’une sortie au théâtre, elle décide de s’installer avec lui à Laval, où elle vivra pendant près de 50 ans.
À la suite du décès de son mari, elle déménage aux Jardins de Renoir, une résidence pour personnes âgées où elle passe dix belles années avant de s’installer dans sa résidence actuelle : le CHSLD Résidence Riviera.
Georgette nous confie ne pas être capable de rester à rien faire. Pour répondre à ce besoin d’activité, elle consacre son temps libre à créer des napperons, des mandalas, des colliers, du tricot et toutes sortes d'autres activités créatives.
Elle nous témoigne adorer aller manger aux restaurants:
« C’est ma vie! » dit-elle avec des étoiles dans les yeux.
​
Femme pleine d’énergie, toujours occupée et proche de ses filles, Georgette savoure les petits plaisirs de la vie comme une bonne crème glacée.
MME DENISE LAFORCE
TEXTE DE CLARA
Denise Laforce commence sa vie dans le petit village de St-Henri où elle vit avec ses 3 sœurs dont elle était très proche. Lors de sa jeunesse de nombreux souvenirs l’ont marquée, mais un revient plus que les autres. Denise se souvient avoir passé ses étés dans un « camp » , une sorte de chalet, nous explique-t-elle.
En famille, ils jouaient dehors, trayaient les vaches et passaient du bon temps dans le village de Ste-Véronique non loin de leur demeure. Madame Laforce se souvient de ces bons moments passés avec sa mère qui était ménagère et son père qui travaillait pour l’usine Imperial Tobacco.
Deux ans après avoir commencé à étudier à l'École Normale, elle obtient son brevet d’enseignement. Professeure passionnée, Denise enseignait la 4e et la 5e année du primaire. Elle nous raconte aimer tout de son métier qu’elle pratiqua toute sa vie.
Madame Laforce possède deux passions prédominantes dans sa vie; la première, le tennis! Dès son plus jeune âge, Denise Laforce se met au tennis et se rend au terrain le plus près de chez elle à tous les soirs où elle apprend à jouer en autodidacte.
Aujourd’hui c’est la lecture qui l’accompagne dans ses temps libres:
« …quand on lit on est plus dans la vie de tous les jours » dit-elle.
La lecture est donc une manière pour Denise de s’évader de son quotidien.
Madame Laforce, cette femme sûre d’elle, a su nous raconter son vécu de façon passionnante. Sa manière de nous parler nous a captivés et marqué nos esprits.


M.LEONARD HADORN
TEXTE DE CLARA


Né en suisse, Léonard Hadorn vient d’une famille pauvre.
Pour aider sa famille à vivre, très jeune, il livre les commandes des épiciers et des journaux. Un peu plus tard, il devient maçon. À l'âge de 22 ans, Léonard déménage au Québec en ayant l’intention de ne s’installer que pour un an. 65 ans plus tard, il habite toujours au Québec et nous parle de son sentiment de liberté qu’il a ressenti dès qu’il a mis les pieds dans la belle province.
Arrivé au Canada, il œuvre dans la restauration. Très longtemps, il travaille dans un Dairy Queen situé à Montréal-Nord où il rencontre sa femme avec qui il a sa fille.
Cet emploi qui ne l’occupe que l’été, lui permet de beaucoup voyager durant la saison hivernale. Son voyage préféré? L'Amérique du Sud! Dont il nous parle avec le regard rempli de nostalgie.
Mis à part les voyages, Monsieur Hadorn se passionne pour les sports, principalement les sports d’équipes. Plus jeune, il fait partie d’une équipe de handball. Aujourd’hui, il profite de son temps libre pour écouter ses sports préférés à la télé. De plus, il occupe une bonne partie de son temps en participant aux activités de la résidence où il habite.
Monsieur Léonard Hadorn a su nous épater avec son récit de vie chargé en émotions. On garde de cette discussion un souvenir touchant et inspirant.